Générateur d’excuse : Sorry Children et le mouvement La pire excuse
- Thème : 3/4 - Préparer un plan d’actions
De quoi parle ce livre ?
Et si votre communication interne commençait par un récit assumé ? Le livre Sorry Children et le mouvement La pire excuse questionnent nos choix collectifs à travers un outil volontairement provocant. Leur générateur d’excuse offre une manière directe d’ouvrir le dialogue, de nommer les renoncements et d’engager vos équipes dans une démarche RSE sincère.
3 idées clés à retenir :
- Assumer collectivement nos choix passés.
- Transformer la culpabilité en responsabilité.
- Ouvrir un récit mobilisateur pour agir.
Comment l'utilisons-nous dans nos formations RSE ?
Nous utilisons cette ressource pour travailler votre stratégie de communication interne. Elle aide à lever les non-dits et à identifier les résistances au changement. Elle crée un cadre propice à l’expression des émotions, souvent absentes des démarches RSE.
Concrètement comment s'en inspirer ? Cette ressource soutient le passage à l’action par le récit. Vous pouvez l’utiliser lors d’un atelier de conduite du changement. Par exemple avec un exercice d’écriture collective pour formuler vos renoncements utiles. Cette approche facilite l’adhésion et rend vos décisions plus lisibles.
Extrait du livre
« Le prix du rêve assouvi de notre liberté individuelle est d’avoir sacrifié le collectif. Les valeurs qui gouvernent la société moderne sont extrêmement individualistes et égocentrées. Être reconnu, avoir des richesses, du confort, « réussir », profiter tant qu’on peut. Pour fonder une société plus soutenable mais aussi plus désirable, ces valeurs sont à remplacer par d’autres fondamentalement plus tournées vers le collectif. La simplicité, la sobriété, l’aide à l’autre, le partage, l’empathie.
Le scénario à inventer collectivement fait le choix de renoncer pour préserver, plutôt que de s’acharner et sacrifier. Que nous le voulions ou non, nous faisons partie de ce récit. Nous devons imaginer quelle histoire nous voulons maintenant, ainsi que notre rôle dans celle-ci. Ce n’est pas en continuant à nous laisser bercer par d’archaïques illusions que nous construirons collectivement une trame alternative à celle dans laquelle nous sommes empêtrés. Mesdames et Messieurs, nous allons entrer dans une zone de turbulences dont nous ne sortirons qu’en quittant notre zone de confort. »
Ce passage met en lumière un besoin fréquent des entreprises : comment expliquer notre inertie collective jusqu’à présent ? Sorry Children propose également un générateur d’excuses, volontairement dérangeant, pour rendre visible ce malaise.
Découvrez comment est utilisé ce livre dans nos parcours de formation RSE.
Quatrième de couverture de Sorry Children
Les pires excuses à donner à nos enfants pour avoir ravagé la planète et autant d’actions pour réagir aujourd’hui.
Qu’allons-nous bien pouvoir dire à nos enfants pour leur expliquer pourquoi nous leur laissons un monde à ce point dégradé ? Qu’il fallait faire du fric ? Que c’était trop tard ? Pas nos priorités ? Qu’on avait besoin de bouffer cinq steaks par semaine ? Nous sommes très forts pour produire des justifications plus ou moins recevables pour nous « tirer d’affaire » : c’est-à-dire nous permettre, individuellement et collectivement, de supporter notre inaction et d’assister tranquillement à la destruction du vivant, l’épuisement des ressources et l’aggravation progressive des problèmes climatiques.
Face à cette apathie qui semble pathologique, on a envie de secouer l’humanité tout entière (et certains spécimens en particulier !) en hurlant « Réagis ma vieille ! Mais réagis ! Qu’est-ce que tu attends, bon sang ? ». C’est à cette question complexe que le mouvement Sorry Children s’attaque. « Pourquoi ne réagissons-nous pas à la hauteur des enjeux ? » Appuyées ici par les centaines de photos de Josef Helie, les excuses deviennent un prétexte pour décortiquer les nombreux mécanismes freinant un « réveil écologique » massif. En prenant du recul face à ces justifications tantôt graves et sérieuses, tantôt ironiques et décalées, ce livre invite à mieux les comprendre pour les dépasser et réagir aujourd’hui plutôt que s’excuser demain.
Pierre Charrier et Grégory Poinsenet ont écrit ce livre. Les oeuvres de Joseph Helie, photographe, street artiste et cycliste voyageur, sont présentes à New York, Montréal, Berlin, Barcelone ou encore Paris
Envie d'aller plus loin ?
Pour prolonger la réflexion, découvrez Insoutenable paradis de Grégory Pouy. Cette ressource interroge nos modèles de réussite et leur impact sur le vivant. Elle offre un regard complémentaire sur les récits qui structurent nos organisations.
Ce qui relie ces deux ressources ? Elles questionnent nos imaginaires collectifs et nos injonctions sociales. Elles montrent que changer de récit est un levier puissant de transformation RSE. Ensemble, elles relient lucidité collective et choix courageux pour engager l’action.
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